mercredi 29 mai 2024

Transformation des volailles : nouveaux salaires minima et création d'une prime de transport à dater du 1er mars 2024

Voici les nouveaux salaires minima et la prime de transport applicables à partir du 1er mars 2024 aux salariés qui relèvent de la convention collective nationale des industries de la transformation des volailles (IDCC 1938).

Grille des salaires minima mensuels pour un salarié effectuant 35 heures de travail effectif par semaine ou 151,67 heures par mois

        Coeff.        Salaire

  • 120         1.768,00 €
  • 125         1.776,00 €
  • 130         1.784,00 €
  • 135         1.792,00 €
  • 140         1.800,00 €
  • 145         1.808,99 €
  • 150         1.815,59 €
  • 155         1.822,20 €
  • 160         1.828,80 €
  • 165         1.835,40 €
  • 170         1.842,01 €
  • 175         1.848,61 €
  • 180         1.855,22 €
  • 185         1.861,82 €
  • 190         1.882,30 €
  • 195         1.918,75 €
  • 200         1.940,67 €
  • 215         1.997,11 €
  • 230         2.096,36 €
  • 245         2.193,35 €
  • 260         2.308,75 €
  • 280         2.424,23 €
  • 300         2.551,20 €
  • 320         2.696,66 €
  • 340         2.835,19 €
  • 350         2.843,04 €
  • 375         3.038,70 €
  • 400         3.222,89 €
  • 450         3.568,19 €
  • 500         3.913,47 €
  • 600         4.592,62 €
  • 700         5.271,71 €

Prime de transport

Une prime transport est versée, à compter du 1er mars 2024, aux salariés pour les frais de carburant ou les frais exposés pour l’alimentation de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogènes dans les deux cas suivants :

  • la résidence habituelle ou le lieu de travail du salarié est soit situé dans une commune non desservie par un service public de transport collectif régulier ou un service privé mis en place par l’employeur, soit n’est pas inclus dans le périmètre d’un plan de mobilité obligatoire. A cet égard, la notion de « résidence habituelle » s’entend comme la résidence fixée à l’adresse déclarée à l’employeur ;
  • les horaires de travail du salarié ne lui permettent pas d’utiliser un mode collectif de transport (travail de nuit, horaires décalés, etc.).

Toutefois, parmi les salariés visés ci-dessus, sont exclus du dispositif :

  • les salariés qui bénéficient d’un véhicule mis à disposition permanente par l’employeur avec prise en charge par l’employeur des dépenses de carburant ou d’alimentation électrique d’un véhicule ;
  • les salariés logés dans des conditions telles qu’ils ne supportent aucun frais de transport pour se rendre à leur travail ;
  • les salariés dont le transport est assuré gratuitement par l’employeur ;
  • les salariés qui bénéficient d’un remboursement par l’employeur de leurs frais de transport sous la forme d’indemnités kilométriques ;
  • les salariés qui bénéficient de remboursement de frais de transports en commun (prise en charge à hauteur de 50 % du titre de transport).

Justificatifs

Pour bénéficier de cette prime, le salarié devra adresser chaque année à son employeur une attestation sur l’honneur qu’il remplit une des conditions d’éligibilité ci-dessus et la photocopie de la carte grise du véhicule utilisé.

Montant et modalités de versement de la prime de transport

Pour chaque salarié bénéficiaire, le montant de la prime transport est fixé à 0,50 euro par jour travaillé dans la limite de 200 € par an.

La prime est versée mensuellement.

Le montant de la prime transport figurera sur le bulletin de paye et ne peut être pris en compte pour le respect des minima conventionnels.

Cette prime ne se cumule pas avec toute autre contrepartie ayant le même objet prévue au niveau de l’entreprise ou de l’établissement ou par des usages ou stipulations du contrat de travail et ce, quelle qu’en soit leur dénomination ou leur nature.

Le salarié à temps partiel bénéficie de la prise en charge dans les mêmes conditions qu’un
salarié à temps complet. 

Source : Convention collective nationale des industries de la transformation des volailles (IDCC 1938) ; Accord du 4 mars 2024.